
- Président : Emmanuel Mourlon-Druol (Institut Universitaire Européen, Florence)
- Vice-président : Raphaëlle Ruppen Coutaz (Université de Lausanne)
- Secrétaire général : Birte Wassenberg (Université de Strasbourg)
- Trésorier : Frédéric Clavert (Université de Lausanne)
Membres du bureau
Louis CLERC, Gergely FEJERDY, Frank HADLER, Angela ROMANO
Appel de cotisation 2023 et 2024
| 1 an (2024) | 2 ans (2023 et 2024) | |
| Membre individuel | 30 € | 50 € |
| Membre jeune chercheur (étudiants, doctorants, post-docs) |
20 € | 30 € |
| Membre Institutionnel | 100 € | 200 € |
Télécharger l’appel de cotisation et le RIB de l’association.
Programme de l’équipe actuelle
Ce bureau a été élu sur les propositions suivantes:
Encourager les échanges historiographiques
L’AIHCE, créée pour maintenir des liens entre chercheurs d’Europe de l’Est et d’Europe de l’Ouest, a de longue date encouragé les échanges historiographiques entre ses membres et les pays dont ses membres sont issus. À une période d’abondance de publications et d’évaluation quantitative de la recherche, ces échanges sont d’autant plus importants. L’AIHCE souhaite continuer à encourager la diversité des approches historiographiques. Nous souhaitons en conséquence proposer la mise en place d’un travail collaboratif autour d’une bibliographie annotée, d‘autant plus que des moyens techniques bien rodés sont à notre disposition pour cela. Cela suppose une politique active de recrutement de nouveaux membres prêts à y participer.
Encourager l’élargissement des thématiques
Comme en témoigne la collection que l’AIHCE a tenu pendant longtemps chez PIE Peter Lang, l’association a longtemps été majoritairement tournée vers les relations internationales. Il nous semble que de nouvelles approches pourraient être intégrées: histoire transnationale, histoires globale, connectée de l’Europe, l’histoire sociale ou économique lorsqu’elle est comparative, etc. Les questions mémorielles sont également de plus en plus présentes en Europe – comme l’a montré, il y a quelques années, la passe d’arme entre la Russie et le Parlement européen autour du sens du pacte germano-soviétique de 1939. En outre, une réflexion autour des Humanités numériques et de l’histoire numérique et de leurs conséquences (sur la pratique historienne, sur les méthodes, sur la publication, mais également sur la manière dont les relations internationales se structurent par exemple) serait bienvenue. Cet élargissement des thématiques permettrait aussi d’accroître le nombre de membres de l’association et doit être accompagné par une politique de communication de l’association.
Soutien aux jeunes chercheurs
Les politiques actuelles de l’enseignement et de la recherche dans de nombreux pays européens ont entraîné une précarisation générale des jeunes chercheurs et chercheuses. L’AIHCE proposerait une politique – dont les contours sont à définir – pour promouvoir les jeunes chercheurs et chercheuses et leurs travaux. La mise en place de bourses (de publication, de financement de colloques, etc), la mise en avant de leurs publications, etc. pourrait être un début. La politique de publication, reposant aujourd’hui sur une collection de livres, pourrait aussi être repensée afin de mieux s’adapter aux besoins divers des jeunes chercheurs et chercheuses.
Politique de publication
Le contrat avec PIE Peter Lang sera abandonné. Si la collection de livres ainsi constituée est sans aucun doute un succès, ni la collection, ni Peter Lang ne correspondent aujourd’hui aux standards de publication, plus orientés vers les articles et numéros de revue, vers l’accès et la science ouverts. La politique d’accès ouvert de Peter Lang est quasi inexistante en comparaison de celle de De Gruyter par exemple. Le nouveau bureau travaillera à de nouvelles stratégies possibles de soutien à la publication. Une politique de financement au cas par cas (ie demande de financement pas un membre pour favoriser l’accès ouvert d’un article ou d’un livre), pourrait être l’une d’elles, mais cette politique peut s’avérer chère et difficilement tenable sur le long terme.
Site web
Un renouvellement du site web est nécessaire, pour accompagner l’ensemble des points développés ci-dessus. Pour avoir une plus grande liberté technique et éditoriale, la constitution d’un nouveau site nous semble nécessaire, avec son propre nom de domaine, de l’hébergement de fichiers, et des adresses emails. Si cela engendrerait une dépense budgétaire, elle ne serait que d’une centaine d’euros par an (par exemple: https://www.ovhcloud.com/fr/web- hosting/professional-offer/). Le site web permettrait d’asseoir le travail autour d’une bibliographie annotée, la communication de l’association, etc. Il serait associé à la création de comptes sur certains médias sociaux (Facebook, Twitter).